Bonjour Chers Disciples,

La présence de DIEU retrouvée depuis peu grâce à Balbine et d'autres Camerounaises avec lesquelles j'échange des messages sur le net m'a fait découvrir le site de bethel.fr et les écrits de Nicolas et ce depuis le mois d'août 2002.

Tous les matins l'arrivée de la prière du jour et son commentaire me donnent à réfléchir au sens du mot "spiritualité" et surtout au temps de ressourcements dans la prière par rapport à mes activités militantes.

Mais d'abord je vais me présenter à vous. Je m'appelle Yves et je suis âgé de 52 ans. De Nationalité Belge je suis venu à LYON en juillet 1974 après avoir fait la connaissance de celle qui allait devenir le 8 février 1975 ma future épouse qui me donna la joie de mon fils aîné Sébastien né le 18/08/1977 et ensuite celle de la naissance de Lionel le 22/06/1980.

Ma vie a été trés bouscukée ses 11 dernières années par le chômage, le divorce, des maladies et décès.

Mon dernier emploi de cadre dans un grand groupe de compagnie d'assurances français où j'occupais le poste d'inspecteur spécialisé en Risques d'Entreprises  3ème échelon pour les connaisseurs me procurait 250.000 FRF de salaire annuel  et une belle Renault  21 TD avec le hayon à l'arrière, véhicule de fonction. et  cet emploi je l'ai perdu fin 1991. Ce sera mon dernier contrat de travail à durée indéterminée.

Fin 1992, mon plus jeune frère se suicide en absorbant des médicaments après avoir erré pendant 15 ans sans domicile fixe.

En mars 1993 ma mère demande à son médecin d'arrêter ses souffrances car elle est dyalisée atteinte d'insuffisance rénale compliquée d'un prurit qui se traduisait par l'évacuation de sortes de petits bouts de verres qui sortaient par sa peau. Elle ne pouvait plus dormir dans la chambre de mon père car elle avait été contrainte de transformer sa chambre à coucher en infirmerie où elle faisait ses pansements. Mon père et mes frères ont négocié son euthanasie avec son médecin qui s'est laissé convaincre d'arrêter les dyalises.

Fin 1993, mon second plus jeune frère âgé de 38 ans, récemment divorcé et pére de 3 adorables et superbes filles est trouvé suicidé lui aussi dans les mêmes conditions que son cadet dans l'appartement dans lequel il vivait seul depuis son divorce.

En juillet 1995, mon épouse et moi décidons de nous séparer cat les dégâts causés sur ma santé (j'ai hérité de mon père un terrain dépressif favorable) et la dépression m'a rattrappé.

Fin 1996, j'embrasse mon père 2 jours avant son décès et avant de mourrir il me confie la mort dans l'âme :"J'ai tué ta mère !!!" Encore une culpabilité de plus à assumer c'était trop pour lui. Il devait fêter ses 80 ans dans le mois de samort en décembre.

En 1997 le divorce est prononcé et la juge aux affaires familiales ayant entendu à leur demande mes 2 filx me confie la garde du plus jeune et le plus âgé devenu majeur décide de rester avec moi et les 2 frères se jettent dans les bras l'un de l'autre de joie de ne pas être séparés. Ce sont les parents qui divorcent pas les enfants !!! Ils ont en 1997, 17 ans pour le plus jeune et 19 ans pour le plus âgé.

Depuis le 1er octobre 2001 la Sécurité Sociale m'octroye une pension d'invalidité de 2ème catégorie d'un montant mensuel de 750 € soit 5.000 FRF.

Pourquoi vous parler de tout cela. Pour que vous me plaigniez. Non, je ne suis pas à plaindre.

Non juste pour vous annoncer une bonne nouvelle :

-insuffisant rénal comme ma mère je redoutais la dialyse entre 60 et 65 ans mon néphrologue vient de m'annoncer que compte tenu de la stabilité de mon taux de créatinine depuis 6 ans 1/2 qu'il me suit la dialyse si tout continue à aller bien s'est pour 80 ans !!! JE VIENS DE GAGNER 20 ANS DE TRANQUILITE !!! MERCI SEIGNEUR !!!

-dépressif bipolaire je vis des périodes de suractivité suivie de période de dépression. Après des années de thérapie dont celle que je poursuis depuis 1999 avec une psychiatre je me rééquilibre. Au revoir tristesse et dépression,. Bonjour sourire, bonheur, envie de faire des projets et peut-être de vivre une nouvelle histoire d'amour passionnée comme je les aime !!! et peut-être le retour au travail avec de beaux projets.

-diabétique de Type 2 donc non insulino-dépendant mon taux de diabète est redevenu normal grâce au régime.

C'est le BONHEUR NON !!! Je retrouve la santé et mon DIEU perdu en cours de route.

Merci mon Dieu !!!

Comme quoi il ne faut jamais désespérer !!!

Voilà ce que je voulais vous partager cher disciples au CHAPITRE GUERISON !!!

Votre frère,

Yves.

Lyon le 4 février 2003