Ma vie avec JESUS-CHRIST mon Seigneur

 

Je m'appelle Patrick, j'avais vingt et un ans lorsque pour la première fois, j'ai su que DIEU m'aimait au travers de son Fils unique JESUS-CHRIST. Pourtant, malgré mon jeune âge, les circonstances de la vie m'avait déjà bien endurcies....

C'est ce que je témoigne à cette adresse URL :

http://perso.wanadoo.fr/patrick.vie57/

Tout d'adord, je tiens a remercier les auteurs de ce site, qui a été grâcieusement mis à ma disposition pour témoigner de ma foi en JESUS-CHRIST mon Seigneur. Mon témoignage étant assez long, la première partie seulement sera sur ce site, pour le reste, vous pouvez le lire à cette adresse URL mentionnée ci-dessus.

Témoignage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(1) Ma vie

 

(Ceci est un résumé où tous les détails ne figurent pas. Seul l'essentiel est important).

 

 

Je suis originaire d'une famille catholique non pratiquante composée en plus des parents, de quatre frères et trois sœurs. Dès l'âge de douze ans, il ne fallait plus me parler de DIEU sous la forme d'une religion. Les exemples d'injustices et de méchancetés que j'avais vu être pratiqués par ceux qui prêchaient l'amour de DIEU, m'avaient révolté.

A l'école primaire, je ne voulais plus participer aux cours de religion, j'avais reçu un accord favorable de mes parents en ce sens. Malheureusement pour moi, le prêtre ne voyait pas cela d'un bon œil. Il alla trouver mes parents, et leur dit que si je ne suivais pas les cours de religion, mon petit frère ne pourrait pas faire sa confirmation. C'était du chantage, et je devais me résigner à suivre ces cours, plutôt, à faire acte de présence dans ces cours. Je grandis dans cet esprit de révolte, et cela n'allait pas en s'améliorant.

Je quittais l'école à l'âge de quatorze ans pour aller travailler dans une tuilerie où un des mes frères y travaillait déjà. Le travail était très pénible, et payait peu. Je quittais ce travail après un an environ, pour me faire embaucher dans une nouvelle usine qui venait de s'ouvrir près de chez moi. On y fabriquait des boîtes de vitesses.

J'étais beaucoup mieux payé, et ce travail me plaisait. Après quelques mois passés dans cette usine, il s'ouvrait pour moi une possibilité de promotion. J'étais comptent, mais cela ne se concrétisa pas.

J'aimais pratiquer différants sports, entres autres la course à pied, le foot. Mais celui que je préférais, c'était le judo. Tout se déroulait bien dans ce sport, jusqu'au jour où pendant un entraînement à la suite d'une mauvaise prise, je perdis en partie l'usage de mon genou et pied gauche. J'étais gaucher, et malheureusement pour moi, malgré plusieurs opérations chirurgicales, les séquelles de cet accident furent irréversibles. Je devais me résigner à accepter cet handicap à vie. J'avais à l'époque presque dix sept ans.

A la suite de mon accident de judo, étant en arrêt de travail pendant plus d'un mois, quant je repris ma place au sein de l'usine, une autre personne avait été placée à mon poste de travail et avait obtenue ma promotion. J'étais surpris et déçu quant ma hiérarchie m'annonça que cela était définitif, et que ma présence au sein de l'usine n'était plus nécessaire, ni souhaitée.

A partir de ce jour, le déroulement de ma vie changea radicalement. Avant mon accident, j'avais comme projet, pour mon avenir matériel, de devenir garde fédéral. Pour se faire, il fallait passer le conseil de révision et être trouver apte au service militaire national.

Après cet accident, lors de mon passage devant le médecin militaire, je fus reconnu inapte et exempté du service militaire. Quelle catastrophe pour moi ! Dorénavant, mon espoir de faire le métier que j'avais choisi s'était définitivement envolé. Non seulement ce métier, mais aussi tous les métiers où le service national était obligatoirement requis.

Maintenant, le métier qui me plaisait venait de m'être retirer. J'étais déçu de la vie. En France, même la pratique du judo m'était interdite. Mes copains n'avaient pas besoin d'un infirme, et mon avenir s'assombrissait de plus en plus.

A mes yeux, n'ayant plus d'avenir en France, avec l'accord de mes parents j'allais m'installer chez une de mes sœurs qui habitait en Suisse. On m'avait dit que là bas, je ferais fortune.

Mais quelques temps avant que je ne quitte l'usine, j'avais rencontré une fille (qui est aujourd'hui mon épouse), avec laquelle je me suis fiancé avant mon départ pour la Suisse.

En Suisse, cela n'était pas du tout ce que l'on m'avait fait miroiter. Après quelques mois passés chez ma sœur, et bien du mal, je trouvais un travail. Plus tard, sachant que tout était prêt (d'après les autorités suisses), pour que je reçoive un permis de séjour annuel, plus rien alors ne s'opposait pour que je puisse rechercher un logement près de mon lieu de travail.

Je pris donc un appartement dans un petit immeuble de quatre logements, et je commençais à l'aménager tout en continuant à habiter chez ma sœur.

Puisque tout se mettait en place doucement, sans problème, avec ma fiancée nous avons décidé d'une date pour nous marier. Bien sûr, cela posa quelques problèmes parce que pour se marier à l'époque, il fallait être majeur, et la majorité était à l'âge de vingt et un ans. Je n'avais que dix neuf ans et ma future épouse dix huit ! Nos parents respectifs ont été un peu surpris, mais nous avaient donné leur accord.

Ce détail passé, le plus important pour moi était de ne jamais mettre un pied dans une quelconque église et encore moins de payer notre bénédiction de mariage. En ce temps là, c'était une pratique courante dans le milieu catholique. Rien qu'à cette pensée, j'étais fou de rage, car je me disais que cela n'était pas normal que l'on nous fasse payer une bénédiction qui venait de DIEU.

Les parents de mon épouse auraient bien voulu un mariage en robe blanche, et de plus, bénis par un prêtre comme tout le monde le faisait.

Je n'étais pas décidé à céder dans ce domaine de ma vie, même pour faire plaisir à ma future épouse. Après un moment passé avec ma fiancée, nous sommes arrivés à un accord. Elle aurait une robe de mariée blanche, mais uniquement un mariage civil. Tant bien que mal, les parents de mon épouse se sont résignés devant mon entêtement, ont fini par accepter mes conditions.

Les préparatifs du mariage étants réglés, les bons publiés à la mairie, je repartis en Suisse chez ma sœur, tout en continuant à travailler et à préparer le futur logement qui devait bientôt recevoir notre couple.

Malheureusement, tous mes projets s'écroulaient au fur et à mesure que j'approchais la date de mon mariage. La première mauvaise nouvelle était de taille, et se résumait à ceci : Les autorités suisses à la suite d'un changement dans leur gouvernement, refusaient simplement de me donner un permis de séjour annuel. J'avais eu beau faire, courir dans divers bureaux en leur rappelant qu'ils m'avaient promis un permis de séjour. Que c'était avec leur accord que j'avais déjà un appartement, un travail, et que j'allais bientôt me marier. Rein à faire ! Les autorités restaient inflexibles. Il me fallait rentrer en France pendant au moins trois mois ! En rentrant, je perdais mon travail. Néanmoins, il fallait que je continue à payer les mensualités de mon loyer, il fallait que je me retrouve un travail en France, il fallait…il fallait…

La deuxième mauvaise nouvelle m'avait complètement achevé moralement. Ma fiancée m'écrivait que ses parents voulaient quant même d'un mariage à l'église et sous la pression constante de ceux-ci, elle avait fini par céder ! C'en était de trop.

A la lecture de son courrier, j'avais le moral au plus bas. Après avoir tourné et retourné dans ma tête tous mes problèmes, n'ayant plus le goût de vivre, je décidais de mettre fin à ma vie.

Habitant temporairement chez ma sœur, j'écrivais une lettre à ma fiancée lui disant qu'il n'y aurait pas de mariage religieux, et que lorsqu'elle recevrait ce courrier je ne serais plus. J'avais mis ce courrier sous enveloppe timbrée, et le soir même de sa rédaction j'avais été moi-même le poster.

J'avais peur de la mort, mais par orgueil personnel, je ne voulais plus faire marche arrière. J'avais deux ou trois jours de temps avant que ma fiancée reçoive mon courrier. Je cherchais un moyen efficace mais pas douloureux pour me tuer, car je ne voulais pas souffrir. La vie s'était déjà bien chargée de me faire souffrir!

Le lendemain matin, ma sœur vint me réveiller en me tendant la lettre que j'avais poster la veille. Elle me dit que le facteur n'était pas content du tout à mon sujet. Je lui demandais ce qu'il se passait, et pourquoi ce mécontentement ? Elle me répondit que la prochaine fois que j'enverrais un courrier, il serait bon que j'y inscrive sur l'enveloppe au moins l'adresse du destinataire.

Je pris le courrier dans la main de ma sœur, tout en m'interrogeant. Sûr, j'étais devenu la risée de certaines personnes qui n'en loupaient pas une pour me rappeler mes déboires.

En réalité, j'avais écrit sur l'enveloppe l'adresse de l'expéditeur, mais pas du destinataire, pourtant, j'avais bien mis un timbre sur l'enveloppe. je restais perplexe, et à partir de ce jour, je m'étais dis que si cela était arrivé de cette façon, c'est que là haut il y avait quelque chose, ou quelqu'un qui ne voulait pas que je me tue. Je ne croyais pas au hasard. Je déchirais la première lettre, et j'en écrivais à ma fiancée une nouvelle, en lui disant que notre mariage serait comme il était convenu et que rien ni changerait. Cette fois-ci, j'avais bien mis l'adresse du destinataire.

Peu de temps après, les choses s'arrangèrent également au sujet de mon permis de séjour. Mon employeur m'avait fournit ce permis et désormais je n'étais plus obligé de quitter la Suisse. Je déménageais donc définitivement de chez ma sœur à mon logement près de mon lieu de travail.

A la fin de l'année, je me rendis en France, car mon mariage était prévu. Ce fut une joie pour ma fiancée et moi-même, nous allions enfin nous marier et pouvoir vivre ensemble.

Il est vrai que notre mariage n'a pas été une réussite pour nos invités, je devrais plutôt dire pour les invités de nos parents réciproques. Personnellement, je ne voulais pas faire de repas, ni de fête, je trouvais cela déplacé compte tenu des moyens financiers que nos parents disposaient. Mais ils l'avaient voulu ainsi !

Deux jours après, mon épouse et moi-même sommes repartis en Suisse pour habiter notre nouvel appartement. Nous étions jeunes, et heureux.

 

Fin de la première partie.

Index

(2) Mon cheminement

(3) Le surnaturel

(4) Du changement

(5) L'angoisse

(6) Ma conversion

(7) Ma nouvelle vie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 
Patrick PETITOT
La mort, c'est pour les vieux ! C'est ce que je disais autrefois quant j'étais plus jeune. Mais quant elle frappe à notre porte... - ( conversions - bénédictions ) modifié le 12-06-2003


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