Il est difficile de croire qu'un professeur de lycée lui ait dit - il avait alors 15 ans - qu'il serait seulement un bon à rien, et qu'il n'excellerait ni en athlétisme, ni dans la vie. Il a remporté huit médailles d'or, détient trois titres olympiques consécutifs de saut en longueur, et a battu le record du monde du 100 mètres hommes en 9"86/100. II remporta le relais 4 x 100 mètres aux Jeux Olympiques d'été en 1992, avec l'équipe des Etats-Unis, ce qui porta le record mondial à 37"40/100. Alors que le monde l'a qualifié de surhomme! Lewis, quant à lui, sait à qui il doit ses succès. En effet, bien avant sa première médaille d'or, il avait remis sa vie à Jésus-Christ.

"Lorsque j'ai invité Jésus à entrer dans ma vie, je l'ai accepté comme Seigneur. A cette époque, j'ai aussi découvert que j'avais beaucoup d'amis chrétiens pour me soutenir. Dans les moments difficiles, ils ont été présents pour m'épauler et m'encourager, en m'orientant vers la bonne direction, celle qui mène à Dieu". Lors d'un meeting, Lewis dut abandonner en raison d'une infection des sinus. Il sembla qu'il allait devoir tranquillement tirer sa révérence au sport qui l'avait propulsé vers la célébrité, mais ce ne fut pas le cas.
En 1992, malgré une blessure, il n'a pas déçu les 65000 fans présents dans le stade. Son relais, en position de second, accompli en 8,8 secondes a permis aux Américains de porter leur avance, qui n'était que de un mètre, à sept mètres. Juste après sa victoire, il cita le Psaume 103 v.5 qui dit: Dieu "rassasie de biens ta vieillesse et te fait rajeunir comme l'aigle". Carl dit aussi: "Nous vivons dans un monde terre à terre, et parfois nous attribuons la réussite à la vertu de nos propres efforts alors qu'en fait, c'est la protection et la grâce de Dieu qui nous rend capables".
Carl Lewis : "Jésus est le Numéro 1 dans ma vie et je suis prêt à me lever pour le proclamer. Ma carrière a été excellente, mais non exempte de défis et de difficultés. C'est dans ces moments-là que j'ai pris conscience de l'importance de Jésus-Christ dans ma vie et combien j'avais besoin de Lui. J'ai atteint mes objectifs à plusieurs reprises et il faut une motivation pour y arriver. Pour ma part c'est celle de rendre gloire à Dieu. Les athlètes sont souvent considérés comme des modèles à imiter. Pour cette raison, mon désir est d'attirer les gens à Christ.
Lors des J.O. de 1988 à Séoul en Corée, tandis que le starter nous invitait à nous positionner sur la ligne de départ, j'allais devoir afronter une nouvelle fois quelques-uns des meilleurs athlètes mondiaux. J'ai couru non seulement pour moi et pour mon pays, mais aussi pour mon Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

En 1984, à Los Angeles, j'ai eu la joie de participer à quatre épreuves et de remporter les quatre médailles d'or! J'ai traversé bien des situations et ce fut à chaque fois le Seigneur Jésus qui m'a donné confiance, force et énergie pour être le meilleur.
Avant que je remette ma vie à Dieu, j'ai traversé des moments terribles.J'étais petit, maigre, et pas très rapide. Au collège, même ma soeur Carole me battait en vitesse. J'étais souvent méprisé par les autres et c'est seulement à l'université de Houston, en suivant l' entrainement sous la responsabilité de Tom Tellez, que j'ai commencé à avoir du succès au niveau national. En Juin 1981, j'ai fait une expérience qui a changé ma vie. Je participais aux championnats américains d'athlétisme à Baton Rouge (Louisiane), lorsque Willie Gault, un ami proche, de niveau mondial au saut de haies, m'a invité à l'église.

Je croyais être un chrétien puisque j'avais toujours fréquenté l'église avec mes parents et que de surcroît, j'étais américain. Mais comme la plupart des gens, je ne savais pas ce qu'être chrétien veut réellement dire. Sam Mings, un ami de Willie, de l'organisation "Témoins laïcs pour Christ", a prêché sur l'amour de Jésus pour l'homme. Il nous a parlé de la venue de Jésus sur terre, de sa vie sans péché, sa mort sur la croix et sa résurrection. Sam nous expliqua que nous avions besoin d'une relation personnelle avec Jésus-Christ.
Cet après-midi-là, j'ai remporté la victoire au saut en longueur, puis je suis retourné à l'église. Au cours de la réunion, on nous posa la question suivante : "Si tu devais mourir aujourd'hui, es-tu sûr d'aller au ciel?". Je savais que je devais me mettre en règle avec Dieu. Inviter Jésus dans ma vie fut un tournant pour moi, aussi bien pour ma carrière que - et c'est le plus important pour ma vie spirituelle.

Aux J.O. de 1984, j'ai vu un rêve se réaliser. Ce fut un honneur et une bénédiction pour moi d'égaler Jesse Owens. Beaucoup de gens n'ont pas compris pourquoi j'ai arrêté le concour juste après mon premier saut. Je savais, en fait, que ce saut me permettrait probablement de remporter la victoire et, plutôt que d'aller chercher le record de Bob Beamon, j'ai décidé de garder mes forces pour les autres épreuves que je devais disputer les jours suivants.
C'est Dieu qui m'a permis d'être rapide, mais je suis certain qu'il y a des centaines de personnes dans la rue qui peuvent courir aussi vite que moi. J'essaie simplement d'utiliser au mieux ce don de Dieu. Je sais que je peux réaliser maintes prouesses grâce à Jésus. C'est Lui la puissance qui sous-tend ma force personnelle.

Mes parents ont joué un rôle important dans ma vie d'athlète ainsi que dans ma vie spirituelle. Ils ont pris du temps au début de ma carrière pour monter un club d'athlétisme qui nous a permis, à ma soeur et moi, de nous lanver dans le sport.
Un mois seulement avant la mort de mon père, nous étions rassemblés dans la maison familiale au New Jersey. Il disait que le Seigneur nous donne toujours force et consolation dans n'importe quelle situation. Peu importe la difficulté apparente. Sa grâce et son amour nous suffisent. Après la mort de mon père, nous nous sommes davantage rapprochés les uns des autres. Chaque fois que l'un de nous a un problème ou un besoin, nous sommes là pour l'aider.

Aujourd'hui, j'ai la possibilité de parler de Jésus à beaucoup de jeunes gens, et c'est la chose la plus importante que j'aie jamais faite dans ma vie. Je ne peux garder pour moi-même la paix du coeur et l'enthousiasme que je ressens en tant que chrétien".

(Magazine "Voix" - Hommes d'Affaires du Plein Evangile)
 
Inconnu
Il est difficile de croire qu'un professeur de lycée lui ait dit - il avait alors 15 ans - qu'il serait seulement un bon à rien, et qu'il n'excellerait ni en athlétisme, ni dans la vie. - ( conversions - ) modifié le 23-01-2006


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